Bonjour à tous,
Je terminais mon article du 23 Mars 2020 sur mon blog par :
« Je ne sais pas si nous sortirons tous indemnes de cette crise, ce dont je suis sûre c’est que nous en sortirons différents… »
J’aurais dû rajouter « plus cons »…
9 mois plus tard, le triste constat s’offre à nos yeux, nous les professionnels : les gens sont devenus cons et agressifs…
Les applaudissements à 20 heures et la solidarité ne sont plus qu’un lointain souvenir.
La faute au confinement et aux privations parait-il ?
Bien sûr… et la marmotte elle met le chocolat dans le papier aluminium…
« A titre personnel, je pense que ceux que le confinement a fortement secoué (c’est un euphémisme), n’étaient en fait que des bombes à retardement et qu’ils auraient fondu les plombs un jour ou l’autre. »
On infantilise les gens depuis des années, on les assiste, et voilà le résultat.
Alors que dans les Alpes-Maritimes en Octobre, certains, avec une volonté et un courage qui forcent le respect, se retroussaient les manches pour nettoyer et sauver ce qui pouvait l’être de leur habitation et parfois même de celle de la voisine éloignée, le petit peuple des grandes villes, ne regardant que son nombril se lamentait sur sa liberté perdue, ou à l’inverse s’extasiait sur sa liberté retrouvée.
Le même petit peuple qui à peine sorti du confinement au mois de Mai se demandait si il pourrait partir en vacances à l’été.
Libérés… Délivrés
Ainsi on a pu voir des images surréalistes aux actualités, de personnes criant leur joie d’avoir enfin retrouvé leur liberté.
J’ai même entendu un « Paris libéré »…
Si nous avions été un 1er Avril, j’aurais cru à un poisson…
Ya pas à dire, les cons ça osent tout…
« Comparer le petit confinement du printemps avec le confinement et les privations incomparables imposées par les allemands pendant la seconde guerre mondiale, fallait oser… »
Pas étonnant qu’aujourd’hui, les professionnels se retrouvent avec une clientèle de petits princes, qui s’imaginent que le soleil se lève au niveau de leur nombril, se couche au niveau de leur cul, et qui ne s’intéressent qu’à ce qu’il y a à mi-chemin entre les deux.
Ainsi, depuis que j’ai repris mon activité en Juin, Tantra ou pas, je suis moi aussi confrontée quotidiennement aux incivilités, aux exigences, à l’impatience, à la mauvaise foi… Et j’en passe…
Taillable et corvéable à merci tu seras
– Il faudrait être disponible à toute heure, prête à les recevoir : « Et si vous n’êtes pas libre le mardi c’est pas grave je peux venir le soir ou même le week-end si ça vous arrange… » Oui bien sûr…
– Il faudrait aussi allonger le social time parce que certains ont besoin de parler… longtemps, alors que justement je souhaite le diminuer en raison des conditions sanitaires actuelles.
– Il faudrait baisser mes tarifs parce que je demande aux clients de porter un masque.
– Il faudrait répondre à ceux, agacés, qui persistent à me contacter le jour même pour prendre rendez-vous, alors qu’ils savent pertinemment que je ne pourrai pas les recevoir.
– Il faudrait que je reçoive davantage de clients ou que je travaille plus souvent, les délais pour prendre rendez-vous sont trop longs.
Désolée, J’AI PAS SIGNE POUR CA !
– Je ne suis pas disponible à toute heure du jour et de la nuit, parce que j’ai une vie privée et sociale.
– Si je porte un masque et si je vous demande d’en porter un, c’est pour nous protéger, pas pour vous emmerder.
– Si je ne reçois pas plus de deux clients par jour, c’est pour éviter de multiplier les contacts, me laisser le temps d’aérer et désinfecter, et bien sûr me reposer.
J’en ai marre de me prendre des scuds parce que je ne suis jamais disponible…
Et je vous le répète, J’AI PAS SIGNE POUR CA !
Heureusement il y a encore des clients bien dans leur baskets, qui savent que ce n’est pas en étant désagréables et capricieux avec les autres qu’ils iront mieux.
Ils sont respectueux, ne cherchent pas à tirer profit de la situation, et les voir me procure toujours un incroyable bien-être.
Malheureusement ils sont moins nombreux que les autres.
Cette semaine l’un d’eux s’étonnait du fait que cette année je n’avais mis aucune décoration dans l’institut, contrairement aux années précédentes.
Les boules je les ai en travers de la gorge lui ai-je répondu, c’est pas la peine d’en rajouter.
Ca l’a fait rire, mais il a parfaitement saisi l’allusion, il me connait bien.
Heureusement qu’une certaine complicité me lie à certains, sinon j’aurais jeté l’éponge depuis longtemps…
Car comme je vous l’ai dit, J’AI PAS SIGNE POUR CA !
EN CONCLUSION
J’ai pris la décision, de faire un break pour commencer
en Février (et peut-être Mars).
Comme je ne veux pas planter les clients que j’apprécie, je reprendrai mon activité à mon retour des vacances de fin d’année dès le 4 Janvier et jusqu’au 19 inclus.
Si je terminais 2019 sur une note positive, 2020 se termine sur une note plutôt négative, m’obligeant à me remettre en question et à apporter des changements significatifs, et des priorités différentes, à la façon dont j’exerçais mon activité.
En attendant, je souhaite à tous ceux qui me lisent et que j’apprécie de merveilleuses fêtes de fin d’année.
Merci de m’avoir lue
NADINE
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